Saturday, May 19, 2018

“ Prenez donc garde à vous-mêmes”.
Archimandrite Touma Bitar.


En ce jour, la Sainte Église célèbre la mémoire des saints-Pères, qui se sont réunis au premier concile œcuménique, à la ville de Nice près de la ville de Constantinople. Le saint empereur Constantin faisait appel à ce concile nommé “le grand”, après avoir concerté avec certains évêques proches de lui, en ce qui concerne un enseignement étrange, que l’Église appelle “hérésie”. Ils se sont délibéré pour mettre fin au trouble causé par l’hérésie attribuée à un archimandrite Égyptien, nommé “Arius”.    
L’empereur  Constantin a pris l’initiative de convoquer les évêques de l’univers, c'est-à-dire le monde Byzantin, dans le temps. Il a voulu s’informer d’eux de l’enseignement officiel de l’Église Sainte Catholique Apostolique.
            Le concile de Nice, le premier concile au niveau de l’univers  du monde ancien, a eu lieu l’an 325 après JC. Par ailleurs, plusieurs conciles ont eu lieu avant, dans différents lieux. En effet, les évêques de ces régions, lorsqu’ils sentaient le besoin de faire un concile, ils s’évoquaient. L’idée donc du concile existait, mais c’était la première fois que les évêques se réunissaient des confins de la terre, ou de tout l’univers. Pour cela, saint Constantin a mis à la portée des évêques les moyens de transport qu’il avait en ce temps. Et les moyens de transport connus à cette époque c’étaient les chars publics. L’empire, au temps de l’empereur Constantin, était lié par un bon réseau routier, ce qui a, relativement, facilité le déplacement entre un endroit et un autre, une ville et une autre, spécialement entre les grandes villes. L’État ayant besoin de chars pour transporter le courrier d’un endroit à un autre, les pouvoirs officiels en assurèrent un nombre suffisant ; qui seront ensuite envoyés pour amener le plus grand nombre possible d’évêques même des plus lointains confins de la terre. Leur nombre n’est pas exactement connu de notre part. Selon les anciens manuscrits, certains disent 318 évêques, autres disent que le nombre approximatif était 260 évêques. En tout cas, les évêques se rassemblèrent, et l’empereur qui présidait le concile, l’inaugura.
Évidemment, il n’y avait pas de patriarche œcuménique en ce temps-là, et l’empereur se comportait d’une manière remarquablement pieuse : avant que le concile entamât ses travaux, il descendit de son trône, s’avança de certains évêques “confesseurs”, qui portaient sur leurs corps les signes de leur confession (certains avaient la main ou la jambe paralysée, ou lœil arraché, ou les organes mutilés d’une façon ou d’une autre…, ce fut sous l’effet des persécutions auxquelles ils  étaient soumis de la part des Romains, lorsque le Christianisme était interdit officiellement). Donc, l’empereur descendit et s’approcha au moins de l’un des évêques qui avait la main paralysée, et la lui embrassa. Il voulait par cet acte, montrer sa grande vénération pour ceux qui se sont sacrifiés pour garder la foi. Ceci devint dans l’Église un bon exemple : la mission des évêques n’est pas seulement de guider l’Église du Christ dans la sauvegarde de la vraie foi, mais aussi on estime qu’ils sont l’exemple du sacrifice de soi-même pour le Christ, et pour son Église, pour laquelle Il a versé son sang.
Les travaux officiels du concile commençaient, les saints-Pères réunis, ils
Concile de Nice. (325)
définirent la foi reçue de leurs prédécesseurs. Il ne s’agissait point de discussions scientifiques, ou intellectuelles, mais du témoignage de la foi “transmise aux saints une fois pour toutes”.  C’est exactement ça qu’il faut préserver dans l’Église du Christ.
Le sujet en question, en particulier, était la Divinité du Seigneur Jésus- Christ. Est-ce que le Seigneur Jésus-Christ est une créature, ou bien est-Il Dieu consubstantiel au Père céleste?.
Certainement le témoignage des Pères assemblés ne tarda de démontrer que ce qui a été livré par les Pères, et ce que l’Église a reçu depuis le temps des apôtres, c’est que le Seigneur Jésus est consubstantiel au Père céleste, et qu’Il est de Son essence même, Dieu de Dieu. Par la suite, sans mentionner les autres sujets discutés, le concile prenait la décision de condamner l’hérésie d’Arius, et de le chasser du concile, quoiqu’il y ait parmi ceux qui étaient présents, un bon nombre de ses défenseurs et partisans.
Je me contente de ce que j’ai dit à propos du concile de Nice, le premier concile œcuménique, pour parler d’un autre détail fondamental, par rapport au concile et à la tâche qu’on espère y accomplir. L’épitre lu aujourd’hui des Actes des Apôtres, fait montrer que l’apôtre Paul, quand il était à Milice, en Asie Mineure, où il prêcha et édifia un nombre d’Églises, était au bout d’être livré aux Romains, ce qui mettra fin à son ministère apostolique, et par la suite à sa vie même. Sans doute il prévoyait  tout cela par la grâce, alors il envoya chercher à Éphèse les Anciens de l’Église c'est-à-dire les évêques de l’Église  à cette époque-ci. Les termes “ancien” et “évêque” signifiaient la même chose. En ce temps, donc il appelait les évêques et les rassemblait à Milice et leur disait les paroles citées dans le livre des Actes. Il est très important de s’arrêter sur quelques paroles de l’apôtre Paul : “prenez donc garde à vous-mêmes, et au troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établi évêques”.
Il a dit au début : “ prenez donc garde à vous-mêmes”, ce qui signifie qu’ils doivent faire attention, et être prudents de leur loyauté envers la parole de Dieu, et de leur conduite envers les commandements de Dieu. L’évêque est choisi, au premier abord, par les fidèles, comme un modèle à suivre. C’est pour cela qu’au début nous avons remarqué que la majorité des évêques qui a participé au concile de Nice furent choisis parmi les confesseurs, qui se sont prouvés dignes de se sacrifier pour garder l’Église du Christ. Ils ont été élus pasteurs, ayant la disposition de mourir pour leur troupeau. Ils étaient prêts à mourir fidèles au Bon Pasteur, le Seigneur Jésus-Christ. “Prenez garde à vous-même”, est une commande adressée à chaque personne pour se garder du péché, d’être sans tache, avoir une loyauté complète, envers le Fils de Dieu qui a sacrifié son sang pour Son Église, et fut en conséquence le modèle à suivre par chaque évêque, pour sacrifier son sang pour l’église du Christ et son troupeau. L’évêque qui est à l’image du Bon Pasteur, agit à l’instar du Bon Pasteur. À l’Église du Christ, les évêques ne sont pas, et ne doivent pas être choisis parmi les savants nécessairement. L’évêque est, avant tout, celui qui apprend comment vivre la vertu, le repentir, la fidélité, et comment aimer Dieu jusqu’à la fin. C’est ainsi que l’évêque doit vivre.
Qu’importe pour nous, si l’évêque possède beaucoup de connaissances de ce monde, mais il ne vit pas fidèle aux commandements de Jésus-Christ. Q’importe s’il connaît les Écritures d’une manière parfaite… mais il n’a pas l’Esprit de Dieu.!!!. Sans doute  les évêques ont besoin d’étudier les Écritures, et être en contact avec la Parole de Dieu, mais au premier abord, ils ont besoin d’acquérir l’Esprit du Seigneur, à travers  une vie fidèle aux commandements divins, du fait que l’Esprit du Seigneur ne demeure pas dans une personne qui ne vit pas selon les commandements de Dieu. La connaissance nous intéresse sans doute comme aide à la prédication, mais cette dernière, chez l’évêque, si elle n’est pas basée sur une vie spirituelle authentique, nous aurions lâché la proie pour l’ombre, et remplacé le Christ par des mots, et L’Esprit Divin du Seigneur par l’administration ecclésiastique!!!.
  L’administration ecclésiastique est importante, de même que les paroles dites en faveur du commandement divin, mais seulement dans le cadre de la vie en Christ, sinon l’Église se transforme, dans son esprit, en une organisation séculière.
En premier lieu, donc, “prenez garde à vous-même”. Chacun doit édifier soi-même par le commandement divin, la prière, l’amour de Dieu, et le sacrifice de soi pour le Christ et pour les brebis du Christ. C’est la base sur laquelle nous édifions notre apostolat, service, épiscopat, et sacerdoce, et sans laquelle le ministère de l’Église du Christ se transforme en simple représentation au lieu d’être une assimilation de la nouvelle vie en Christ, par l’Esprit Divin du Seigneur.
“Prenez garde à vous-même et à tout le troupeau aussi”. Il n’est pas admis que quelqu’un se préoccupe de lui-même sans veiller sur les autres, et de l’édification de soi en négligeant celle des autres. La préoccupation de soi-même, de l’édification de soi-même, nous mène à s’ouvrir sur les autres autant que sur nous- mêmes, ainsi nous exprimons notre amour envers Dieu. 
L’amour n’existe pas en soi. L’amour réside toujours dans l’ouverture aux autres, à l’exemple de la Saint Trinité. Le Père n’existe pas en Lui-même, il est ouvert  au Fils. Le Fils révèle le Père, et Il est ouvert au Saint-Esprit, qui à son tour Le révèle.
Saint Silouane de l'Athos,
modèle de la prière incessante pour tout le monde.
Le mouvement mystique de l’amour réside dans l’action de dépasser soi-même, pour s’ouvrir aux  autres. Pour le pasteur, garder les commandements signifie l’action de dépasser soi-même, pour s’occuper d’une façon perpétuelle de la paroisse. Si L’évêque prie et  jeûne tout en étant indifférent aux gens, c’est une attitude qui n’est pas de Dieu. La prière s’adresse premièrement et finalement à Dieu, et c’est la prière pour tout le monde. Personne ne doit se contenter de prier pour soi, la prière doit englober tout le monde. Par exemple nous ne sommes pas au monastère seulement pour nous purifier, nous y sommes pour soutenir le monde entier par une prière incessante. C’est ainsi que nous prions d’une façon continue : à l’église, dans nos cellules, en travaillant, et nous prions, et prions, et prions… pour le monde. Pour cela il, n’est pas étrange de dire que le monde continue à exister par la prière sacramental, en Esprit et en vérité, offerte à chaque instant pour le monde entier.
Nous abordons maintenant un sujet fondamental : les évêques et leur sollicitude pastorale. Quel est en vérité le sens du concile?. Dieu ne parle pas à travers une seule personne que dans des cas exceptionnels, et tout de même Il ne parle pas d’une façon hiérarchique : tout d’abord au chef, et ce dernier parle à ceux qui lui sont inférieurs, et ainsi de suite…
Ça ne doit absolument pas être le cas de l’Église du Christ. À l’Église, Le Seigneur s’adresse à toute la congrégation, mais il y a ceux qui écoutent et ceux qui n’écoutent pas. Pour cette raison, le concile ne peut jamais être un conseil administratif. Les évêques se rassemblent pour chercher à savoir la volonté de Dieu, non leur volonté et leur opinion, mais ce que l’Esprit dit en eux et à eux. Pour cela dans le concile, il n’y a pas un chef, dans le sens administratif du terme, le Patriarche n’est pas du tout un chef, l’idée du leadership comme il est pratiqué dans le monde n’existe pas dans l’Église du Christ : le patriarche et tous les évêques  sont égaux dans l’amour et la fraternité. Dieu, en Son Esprit, peut parler à travers n’importe lequel d’entre eux, Il peut parler à travers l’évêque d’un petit village, et non pas à travers l’évêque d’une grande ville par exemple, c’est Son affaire. Il ne s’agit pas ici d’administration, mais de l’écoute de la parole de Dieu, quand l’Église cherche à connaitre la parole de l’Esprit dans un sujet, dans une certaine crise… Pour cela il n’y a pas d’évêque qui est plus important qu’un autre. C’est ainsi que dans l’Église Orthodoxe nous avons forgé une nouvelle conception différente du leadership, qui est “ la primauté parmi les égaux”. Le patriarche ne préside à personne, il est l’ancien (presbyte), au sens délibératif du terme. Il n’y a pas de législation qui détermine les autorités du patriarche. Le sujet dépasse le sujet de pouvoir, d’administration et de droit.
En principe, l’évêque à l’Église du Christ est élu sur un peuple et une terre, quand il n’y a pas une terre, il n’y a pas un peuple et par suite pas d’évêque. L’évêque est responsable d’un peuple sur une terre spécifique, il n’est pas  permis qu’il interfère dans les problèmes d’un autre peuple. En revanche, chaque évêque est responsable des soucis de l’Église en général, de sa foi, de sa vie… Quand une hérésie apparaît dans la  Chine, par exemple, l’évêque du Mont-Liban est directement appelé à intervenir dans l’église chinoise pour s’en débarrasser. De même, aux cas de transgressions claires et évidentes qui attaquent la foi de l’Église, n’importe quel évêque, non seulement tel ou tel évêque a le droit d’interférer mais il est obligé de le faire!.
L’évêque est évêque dans l’Église Catholique, en tant que gardien de la vraie foi et de la loi de l’Église dans l’Église Orthodoxe toute entière. De là, le fait de considérer les évêques comme des employés dans une administration, est sans doute une “hérésie”, même si elle se trouve bien répandue dans l’Église. De nos jours, Il se trouve malheureusement dans l’Église Orthodoxe, des évêques qui sont, plutôt, des employés, et ne jouent le rôle de l’évêque que dans les services liturgiques, et ce n’est pas acceptable, du fait  qu’il est contre tous les concepts traditionnels, sur lesquels l’Église du Christ a été fondée.
Quel est maintenant le rôle du premier parmi égaux dans le saint Synode?. Il n’est pas du tout lui qui dit aux autres que faire. Bien sûr, il dirige et organise les séances, mais ce n’est pas lui qui décide quel enseignement doit être adopté, ou quelle loi doit être promulguée. Le charisme essentiel du patriarche est de bien écouter la voix de Dieu dans le Saint Synode, ce que dit l’Esprit à travers les membres du saint Synode et de toute l’Église, et de l’exprimer. Parfois l’Esprit ne dit rien à travers les évêques réunis, par conséquent le synode sera considéré invalide. Plusieurs synodes au cours de l’histoire, ont été considérés ainsi.
Le souci principal est de pouvoir discerner ce que dit l’Esprit aux églises, au peuple de Dieu. Si le peuple de Dieu n’est pas au courant, s’il est en sa majorité ignorant, il n’est pas en vérité le peuple de Dieu. Le peuple de Dieu doit être loyal à Dieu, et savoir la foi de l’Église; de là il est connu comme peuple de Dieu. Ce n’est pas la question de la carte d’identité. Beaucoup ont le mot “Orthodoxe” sur leur carte d’identité sans avoir aucune relation avec l’église. Le peuple de Dieu est celui qui se sent responsable de la foi et de la parole de Dieu, il est celui qui se garde du péché, pour rester pur devant Dieu. Le vrai peuple de Dieu, joue sans doute un rôle primordial et essentiel. Maintes fois dans l’histoire, c’était le peuple qui a gardé la foi.
Au cours de l’histoire, plusieurs évêques ont dévié de la foi, ou bien ils ont été soumis à la pression du pouvoir civil… Mais ce n’était jamais une cause pour résigner au fait accompli.
Au concile de Florence qui a eu lieu entre les Orthodoxes et les Catholiques, les

Saint Marc d'Éphèse,
fresque au monstère Saint Jean-Baptiste, Liban.
premiers ont été soumis à d’énormes pressions pour résigner, et se mettre sous la garde de l’église Catholique. À ce temps-là, la plupart des évêques Orthodoxes furent traités comme de véritables prisonniers; les empêchant de sortir de Florence et Ferrare, et ceux qui ont refusé l’union prétendue, ont été privés des subventions promises pour leur entretien, parce que le concile a duré 2 ans… Tout le monde à la fin semblait résigner, quelques résistants fuyaient, hormis Saint Marc d’Éphèse. L’empereur cherchait le consentement du Catholicisme, car la Constantinople  était menacée, et il était besoin de l’aide militaire occidentale. À la fin, la plupart des évêques ont accepté la fausse union, et ont signé le compromis, mis par le Pape Catholique Eugène II. C’était entre les années 1437 et 1439. Quand le Pape regarda le papier, il s’exclama : «L'Évêque d'Éphèse n'a pas signé, alors nous n'avons rien fait! ». Le compromis échoua, et Dieu n’a pas permis aux tentatives de meurtre envers Saint Marc, de réussir. Il a pu retourner, sous la protection de l’empereur à Constantinople, et le peuple l’a soutenu, et c’est lui qui a gardé l’Église. Par ailleurs, parmi les évêques qui ont signé, quelques-uns devenaient  cardinaux dans l’Église Catholique et d’autres furent chassés car l’Orthodoxie ne tarda toutefois pas à s’établir de nouveau.
En conclusion, le concile est chargé de préserver la vraie foi, reçue de nos ancêtres, et il est tout de même chargé d’accomplir l’œuvre de Dieu. Le terme “tradition”, au cadre de l’église, signifie non seulement que nous imitons ce que nos précédents ont dit et fait, mais il indique aussi, jadis et aujourd’hui, l’œuvre de l’Esprit Saint du Seigneur, duquel nous sommes tous responsables, les évêques en particulier. Mais toujours, il est possible que les évêques, parfois, soient tentés de monopoliser l’église. Ce n’est pas du tout acceptable qu’une personne se sent non concernée de ce qui se passe dans l’église, et de dire : c’est là l’intérêt des évêques, pas du tout! C’est là l’intérêt de chacun de nous.
D’abord, chacun doit savoir et vivre l’amour de Dieu et du Christ. C’est la responsabilité de chacun de nous, et nous sommes tous obligé d’en être chargés. Il faut toujours être attentif. Certes nous obéissons aux évêques, mais seulement s’ils sont soumis à l’Esprit de Dieu. Par contre, si ce qu’ils font ne convient pas à la tradition et au patrimoine de l’église, tout simplement nous les confrontons, du fait que nous confrontons chaque personne qui nuit à l’église du Christ. Nous ne sommes pas asservis à personne. Nous avons un seul Maître : Jésus Christ!.
Il faut  toujours chercher la purification, en gardant les commandements, pour pouvoir entendre ce que dit l’Esprit à l’Église. Personne n’appartient à soi-même, nous appartenons tous à l’Église du Christ, dans laquelle nous nous sommes tous sanctifiés. Les évêques, en premier lieu, doivent prendre garde au troupeau, et aussi tout le peuple de Dieu, sinon, l’Église se transforme en une organisation de ce monde, oύ l’Esprit du Seigneur n’est pas parmi nous.
Le premier concile œcuménique, donc, est  un appel personnel à suivre Dieu et à Le servir avec loyauté, fidélité et persévérance, gardant précieusement les enseignements de la Parole de Dieu  “en toute occasion qu’elle soit favorable ou non”, comme Saint Paul  a enseigné son disciple Timothée.
« Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »


Archimandrite Touma Bitar.
Higoumène du monastère Saint Silouane de L’Athos.
28 Mai 2017