Saturday, March 26, 2016

Père Augustin Le Russe et la lumière incréée.

   Vers la fin de sa vie, au milieu des années 1960, le père Augustin demeurait en solitaire dans une dépendance du monastère de "Philothéou". Il observait quotidiennement un jeûne très sévère, que lui avait inspiré sa grande simplicité. Les jours de fête, quand l'Église permet la consommation d'huile, il prenait une plume, la trempait légèrement dans l'huile et marquait d'un signe de croix les deux galettes qu'il avait préparées avec de l'eau et de la farine. Puis il les passait au gril en disant: « Aujourd'hui, on peut prendre de l'huile!».
   Certains vagabonds laïcs, connaissant sa simplicité, entraient librement dans sa cellule, même en sa présence, et lui prenaient tout ce que le monastère lui avait donné en cadeau. Le bienheureux les laissait faire en souriant, sans une parole de protestation. Il avait un grand amour pour tous les hommes et chaque fois qu'il en rencontrait un, moine ou laïc, il faisait devant lui une profonde métanie. «Il porte la grâce du saint Baptême», disait-il quand on lui en demandait la raison.

Saturday, March 19, 2016

On doubting the Holy Icons.

St. Seraphim of Sarov.


   In October 1830, “Ivan Yakovlevitch Karatayev” drove past Sarov on his way from “Kursk” on business in connection with his regiment. Having heard many reports of St. Seraphim's holiness, he had an ardent desire to see him; but he was scared by a thought common to sinners. Here is his account:
   It seemed to me that the Elder would solemnly convict me of all my sins, especially of my error concerning the veneration of the holy icons. I thought that an icon painted by the hand of a man, perhaps even a sinful man, could not be pleasing to God.
   And so the timid officer drove past. But the following year in March he was again returning with his men through Sarov on his way to a war with Poland. This time he went to the Elder's cell with a joy that even he himself had not expected. He found the Saint with a crowd of people. Blessing the pilgrims, Fr. Seraphim glanced at the officer and called him into his cell. His account continues:

Saturday, March 12, 2016

Sur Le Carême.

Saint Léon le Grand.

    
   Nous devons vivre dans le Carême plus saintement que dans aucun autre temps de l'année, parce qu'alors la jalousie du démon nous poursuit avec plus de fureur.

   Le jeûne du Carême que nous commençons en ce saint temps, suivant l'ancien usage de l'Église, nous annonce assez que la fête de Pâques approche. Nous ne devons cependant pas, mes chers frères, vous priver du secours de nos instructions. Avec la grâce de Dieu, elles ne seront pas inutiles aux lâches, ni importunes aux personnes pieuses. Puisque la ferveur de notre dévotion doit augmenter dans ces jours particulièrement destinés aux bonnes œuvres, il n'y a aucun de vous, je pense, qui n'entende avec plaisir les exhortations qui peuvent vous y porter. La fragilité de notre nature, tant que nous sommes dans ce corps mortel, est si grande, que dans le temps même où nous faisons nos efforts pour atteindre à la perfection, nous avons souvent occasion de tomber dans le relâchement; mais nous pouvons aussi chaque jour croître en vertus. La vraie justice dans ceux qui ont fait quelque progrès, les empêche de croire qu'ils sont parfaits, de crainte que, s'arrêtant au milieu de leur course, ils ne soient en danger de succomber dès qu'ils cesseront d'avoir le désir d'avancer.

Saturday, March 5, 2016

The importance of
praying for the dead.

   How important commemoration at the Liturgy is may be seen in the following occurrence: Before the uncovering of the relics of St. Theodosius of Chernigov (1896), the priest-monk (the renowned Starets Alexis of Goloseyevsky Hermitage, of the Kiev-Caves Lara, who died in 1916) who was conducting the re-testing of the relics, becoming weary while sitting by the relics, dozed off and saw before him the Saint, who told him: "I thank you for laboring for me. I beg you also, when you will serve the Liturgy, to commemorate my parents" - and he gave their names (Priest Nikita and Maria). ''How can you, O Saint, ask my prayers, when you yourself stand at the heavenly Throne and grant to people God’s mercy?", the priest-monk asked. "Yes, that is true", replied St. Theodosius, "but the offering at the Liturgy is more powerful than my prayer."