Saturday, November 28, 2015

Account of Abbess Macrina
on Saint Porphyrios.

   In the vigil for the Entrance of the Theotokos in 1988, the Abbess of the Monastery of Kato Panagia in Arta, Greece, had come to the monastery of Elder Porphyrios together with her sisterhood. She recounts:
   The morning, after the vigil, we went, together, to the ordination of His Eminence the Metropolitan of Arta, Ignatios, in Athens. In the afternoon, we visited Elder Porphyrios, so that he could talk to the sisters and so that we could get his blessing.
   Father Porphyrios was in an exceptionally good mood and kept us for a long time. He talked to us about prayer of the nous and stressed there is no real prayer of the nous, if there is no real humility, which is acquired through obedience.

Saturday, November 21, 2015

With Fasting

Saint Nikolai Velimirovitch

   With fasting I gladden my hope in You, my Lord, Who are to come again.
   Fasting hastens my preparation for Your coming, the sole expectation of my days and nights.
   Fasting makes my body thinner, so that what remains can more easily shine with the spirit.
   While waiting for You, I wish neither to nourish myself with blood nor to take life, so that the animals may sense the joy of my expectation.
   But truly, abstaining from food will not save me. Even if I were to eat only the sand from the lake, You would not come to me, unless the fasting penetrated deeper into my soul.
   I have come to know through my prayer, that bodily fasting is more a symbol of true fasting, very beneficial for some­one who has only just begun to hope in You, and nevertheless very difficult for someone who merely practices it.

Saturday, November 14, 2015

Au sujet de Marthe de la ville de Saïdnaya.

La Sainte deux fois vierge Marie Mère de Dieu.
Que sa prière et sa bénédiction soient avec nous
dans les siècles des siècles, amen.

   Il était dans la ville de Saïdnaya une femme du nom de Marthe, très riche et élue.
   Un jour, elle songea qu'elle dissipait sa fortune en vain, comme le monde entier, et elle dit: "Quel profit pour moi, pour ma vie, ainsi que dit l'Évangile, si je gagne le monde entier et perds ma vie? Quel profit pour l'homme s'il ne donne (rien) en échange de sa vie?".
   Ayant médité ce propos, elle voulut faire le bien avec sa fortune et pesa longuement dans son cœur quelle œuvre était meilleure que toute (autre) bonne action.
   En cette heure, elle se remémora "qu'Abraham", l'ami de Dieu, avait été digne, en accueillant des étrangers, de recevoir la Trinité sainte dans sa maison.
   De même (en fut-il) également pour "Lot": grâce à son hospitalité, les deux archanges résidèrent dans sa maison".
   La sœur de "Lazare", "Marthe", aimait aussi beaucoup accueillir les pauvres; cette manière d'agir lui valut que sa maison devînt digne d'être le lieu de repos de Notre Seigneur lors de ses pérégrinations, le mois de la miséricorde et le jour du salut, ainsi qu'il est dit: Le Fils de Dieu sera appelé étranger.

Saturday, November 7, 2015

La fondation de la Famille de la Sainte-Trinité (2/2)

Mère Mariam

Avec le Métropolite Georges (Khodr) le jour où
Mère Mariam a reçu le bâton d'Higoumène
   Le monastère Saint Jean-Baptiste avait en effet été désaffecté de 1942 à 1990. Auparavant, sous l'occupation turque, la vie monastique, instable, avait dépendu de la situation politique et militaire. Pour situer les choses, rappelons que dans le Liban indépendant (1943), la première communauté monastique orthodoxe fut fondée en 1958 par le Père Elias (Marcos) à Deir- El- Harf. En prévision de la relance en ce lieu de la vie monastique, Mgr Georges [Khodr] avait demandé à l'Archimandrite Wadih Chalhoub, le prêtre de Douma, le village voisin, d'y faire quelques réparations. Ainsi, cinq petites chambres avaient été arrangées, au second étage, pour pouvoir accueillir les sœurs. Quant au Père Thomas, il était obligé de dormir dans une petite chambre très humide, aux murs tachetés de vert par la moisissure. Et le frère occupait une pièce en dehors du monastère.