Saturday, January 27, 2018

...LENT...
Preparation for the journey
Metropolitan Anthony of Sourozh.

Girding our Loins

CONTRARY to what many think or feel, lent is a period of spiritual endeavor… Lent is a time of joy because it is a time for coming home, a period when we can come back to life. It should be a time when we shake off all that is worn and dead in us in order to become able to live, and to live with all the vastness, all the depth and all the intensity to which we are called. Unless we understand this quality of joy, we shall make of it a monstrous, blasphemous caricature, when in God's very name we make our life a misery for ourselves and for those who must pay the cost for our abortive attempts at holiness. This notion of joy coupled with strenuous effort, with ascetical endeavor, with struggle indeed, may seem strange, and yet it runs through the whole of our spiritual life, the life of the Church and the life of the Gospel, because the Kingdom of God is to be conquered. It is not something which is simply given to those who leisurely, lazily wait for it to come. For those who would wait for it in that spirit, it will come indeed: it will come at the dead of night; it will come like the Judgment of God, like the thief who takes us unawares, like the bridegroom who comes when the foolish virgins are asleep.

Saturday, January 20, 2018

La moniale Deborah, la “Staritsa”.

La vie monastique n'est pas toujours vécue entre les murs d'un monastère et le don de startchestvo (la guidance spirituelle), étant un charisme de l'esprit qui ne dépend pas d'une ordination, il peut se manifester chez une femme comme chez un homme.
 Dans une maison comme les autres d'une petite ville de Sibérie, vit la moniale Deborah. Percluse de maladies - tachycardie, migraines, maladie des poumons, des reins -, elle a déjà été miraculée une fois. Alors qu'on l'emmenait pour se faire opérer d'un kyste du cerveau et qu'elle souffrait horriblement, elle a senti qu'il se produisait quelque chose: elle a eu encore plus mal, puis la douleur est passée. A l'hôpital, les examens médicaux prouvèrent qu'il n'y avait plus de kyste, mais comme une cicatrice fraîche.
Elle se rappelle le long chemin qui l'a menée au monachisme. Voilà son récit: «Les fondements de l'orthodoxie ont été posés pour toujours dans mon âme enfantine. Mes parents étaient orthodoxes. Ma mère était sans instruction, mon père avait étudié au séminaire. On ne s'asseyait jamais à table sans avoir prié.

Saturday, January 13, 2018

“Pray… some donor may appear out of nowhere”

Kyriakos C.Markides.


His eminence Athanasios
Metropolitan of Limassol.
Father Maximos spent most of the morning in his office chatting with two fellows in their mid-twenties. They had arrived at the monastery two weeks earlier and were staying in a cell reserved for visitors. I assumed at the time that they were potential novices exploring the option of a monastic life. But Stephanos, being a kind of lay father figure to the younger monks and therefore having intimate knowledge of the goings-on in the monastery, informed me confidentially that the newcomers had a very severe drug problem. They had arrived with the aim of freeing them­selves from their deadly addiction, and were not primarily concerned with the salvation of their souls. Father Maximos was their therapist and the monastery was serving as a detoxification center of a sort.

Saturday, January 6, 2018

L'exorcisme du cosmos.
Clément/C.Andronikoff

Un texte admirable de saint Siméon le Nouveau Théologien offre, avec une grande force symbolique, une description de la chute humaine : 
"Toutes les créatures, lorsqu’elles virent qu'Adam était chassé du Paradis, ne consentirent plus à lui rester soumises; ni le soleil, ni la lune, ni les étoiles ne voulurent le reconnaître; les sources refusèrent de faire jaillir l'eau, et les rivières de continuer leur cours; l'air ne voulait plus palpiter pour ne pas donner à respirer à Adam pécheur ; les bêtes féroces et tous les animaux de la terre lorsqu'ils le virent déchu de sa gloire première, se mirent à le mépriser, et tous étaient prêts à l’assaillir; le ciel s’efforçait de s’effondrer sur sa tête et la terre ne voulait plus le porter. Mais Dieu qui avait créé toutes choses et l’homme même, que fit-il? Il contint toutes ces créatures par sa propre force et par son ordre et sa clémence sacrée, ne les laissa pas se déchaîner contre l'homme, mais ordonna que la création restât sous sa dépendance et, devenant périssable, servît l'homme périssable pour lequel elle était créée et cela jusqu'à ce que l’homme renouvelé redevienne spirituel, incorruptible et éternel, et que toutes les créatures, soumises par Dieu à l'homme dans son labeur, se libèrent aussi, se renouvellent avec lui et, comme lui, deviennent incorruptibles et spirituelles".