Saturday, February 20, 2016

The need for a spiritual guide.

St. Theophan the Recluse

Father Elias Morkos (+23 February 2011)
the Spiritual Father  of the Holy Trinity Family.
   The penitent, having given himself to God, immediately enters into His direct guidance and is taken in by Him. Anyone who has succeeded in doing this as he should from the start, is quickly, evenly and hopefully led by God's grace into perfection.
   But in actual fact, there are very few such people. These are the chosen ones of God, who, in an incredibly rapid burst away from themselves, gave themselves over into God's hands, were received by Him and led by Him. Some examples are St. Mary of Egypt, St. Paul of Thebes, St. Mark of Thrace and others. They were saved by one decisive dedication of themselves to God. St. Mary of Egypt, in all of her cruel battles with the passions, had one rule-to commit herself to God's hands; and her passions abated, as we know, according to her struggle. Undoubtedly she did the same in all situations: she turned to God for instruction and received it.

Saturday, February 13, 2016

Brièvement, Comment acquérir les vertus
et s’abstenir des passions.

Saint Pierre Damascène (9 Février).


   Rien, dit le grand Basile, n'enténèbre la réflexion autant que la malice. Et rien n'éclaire l'intelligence autant que la lecture dans l'hèsychia. Rien ne réduit la peine de l'âme autant que la pensée de la mort. Rien ne fait secrètement avancer l'âme comme le blâme de soi-même et le rejet des volontés propres. Rien ne mène secrètement à notre perte comme la pré­somption et la suffisance. Rien n'écarte autant de Dieu et de l'instruction de l'homme que les murmures de révolte. Rien ne facilite autant le péché que la confusion et le bavardage.

Saturday, February 6, 2016

De la connaissance.

Saint Pierre Damascène (9 Février).


   Le principe de tout bien est la connaissance naturelle qui nous est don­née par Dieu lui-même, ou par les Écritures à travers un homme, ou à travers un ange; ou bien également ce qui nous est donné par le baptême divin pour la garde de l'âme de chaque fidèle, ce que nous appelons aussi la conscience, le souvenir des divins commandements du Christ. C'est par eux, s'il veut les observer, que le baptisé garde la grâce du Saint-Esprit. Après la connaissance vient en effet la libre décision de l'homme. Celle-ci est le principe du salut : l'homme abandonne ses volontés et ses pensées propres, et accomplit les pensées et les volontés de Dieu. Et s'il pouvait les accomplir, il ne se trouverait dans toute la création aucune chose, aucun geste, aucun lieu capables d'empêcher ce que Dieu a voulu qu'il soit dès le commencement: un être à son image et à sa ressemblance, et un Dieu par adoption, selon la grâce, impassible, juste, bon et sage, qu'il soit riche ou pauvre, qu'il vive dans la virginité ou le mariage, qu'il ait le pouvoir et la liberté, qu'il soit assujetti et esclave, bref en tout temps, en tout lieu, en toute chose. C'est pourquoi on trouve nombre de justes autant avant la loi et sous la loi que dans l'ordre de la grâce. Car tous ont préféré la connaissance de Dieu et sa volonté, à leurs propres pensées et leurs propres vouloirs. Réciproquement nous voyons qu'aux mêmes époques, engagés dans les mêmes gestes, beaucoup se sont perdus. Car ils préférèrent leurs propres pensées et leurs propres vouloirs à ceux de Dieu.