Saturday, August 29, 2020
Saturday, August 22, 2020
Saturday, August 15, 2020
“Find a way to save the world”.
Saint Sophrony The Athonite.
Saint Sophrony with the Lord Jesus Christ. Orthodox monastery of all Celtics Saints. England. |
Unable to
glimpse the divine truth in the destinies of mankind, of people in general, and
tormented by my own dark ignorance, I was like a small, utterly helpless child.
Feeling that there was something that I had to understand, I writhed
impatiently and looked to God for help. And the Lord took pity on my ignorance
and was not angry at my temerity but like a mother had compassion on me and was
quick to respond. And this not once but over and over again. In like manner He
had handled Job who suffered so much and protested so stormily.
I remember one
such happening, which occurred in France, in the early twenties - before my
departure to Mt. Athos in 1925. I wept and prayed to God: “Find a way to save
the world - to save all of us, we are all defiled and cruel.” I would pray with
particular fervor for the “little ones”, the poor and oppressed. Towards
morning, with my strength waning, my prayer would be disturbed by the thought
that if I grieve for mankind with all my heart, how is it that God can look on
indifferently at the pain and torment of millions of beings whom He Himself had
created? Why does He allow the innumerable instances of brute force in the
world? And I would turn to Him with the insane challenge, “Where art Thou?” And
in my heart I heard: “Was it you who was crucified for them?”… The gentle words
uttered by the Spirit shook me to the core - He Who was crucified had answered
me as God.
Saturday, August 8, 2020
Au Liban, nous sommes crucifiés!.
Archimandrite Touma Bitar.
Réunis au monastère Saint Jean-Baptiste Essex, Maldon, en Angleterre, avec Saint Sophrony et sa communauté monastique, Père Touma(Bitar) et Mère Mariam(Zacca) se préparaient pour leur profession monastique “pour retourner au Liban et commencer le renouveau du monachisme au Liban”. Nous présentons ci-dessus le discours présenté par Père Touma le Lundi 30 Juillet 1990; qui semble décrire la situation actuelle au Liban “toujours crucifié”.
Vous vous
souvenez tous, sans doute de certains détails de la Transfiguration de notre
Seigneur ...
Lorsque
notre Seigneur fut transfiguré sur le Thabor, les trois disciples qui étaient
montés avec Lui, Lui dirent, à leur façon, bien entendu, car ils ne
comprenaient pas ce qui allait se passer- ils étaient comme des enfants, et
dans une certaine mesure un peu stupides - ils Lui dirent: « Il est bon d'être
ici Seigneur. Nous allons construire une tente pour Toi, et une pour Moïse, et
une pour Elie. » Ils ne savaient pas vraiment ce qu'ils disaient. Mais Lui
savait très bien, car notre Seigneur savait dès le début d'où Il était venu et
où Il était en train d'aller. Ayant vu Sa Lumière, et plus tard, quand ils
L'ont vu ressuscité d'entre les morts, ils s'aperçurent que, oui, « il est
vraiment bon d'être ici», il est bon d'être dans la Jérusalem céleste. Il n'en
est pas moins vrai que Pierre et la plupart des Apôtres seront crucifiés par la
suite.
Mais il me
semble que la croix nous est donnée non pas en tant qu'adultes, mais en tant
qu'enfants. Et si nous réfléchissons trop, si notre comportement est trop
adulte, nous n'assumerons jamais cette croix, et par conséquent, nous
n'atteindrons jamais à la résurrection afin d'y participer. Et c'est pour cela
que nous sommes ici en tant qu'enfants. Nous ne comprenons pas exactement ce
qui se passe, ni ce qui se passera. Mais nous ressentons qu'il est bon d'être
ici, et il sera bon d'être là où nous serons.
« Vous ne pouvez descendre de la croix vous-mêmes.
L'explosion du port de Beirut. 4 Août 2020. “L'enfer est grand ouvert devant ce monde, notre monde” |
« La
sainteté, c'est la seule chose qui nous reste. »
Ce qui nous
préoccupe, et c'est pour cela que nous sommes venus ici, mon Père, c'est tout
simplement la sainteté. Notre désir est de devenir saints. Et la sainteté n'est
pas si éloignée que ça. Elle a été donnée à tout le monde. Nous nous en
approchons peut-être comme des imbéciles, ou peut être comme des idiots, ou
peut-être comme des enfants. Mais nous voulons nous en emparer de force,
puisque c'est la seule chose qui nous reste au monde. Nous n'avons plus rien.
On parle du désert et de la vie monastique. Le Liban tout entier est un désert.
Et tous ceux qui y restent sont passés comme par une sorte d'«ascétisation
»forcée par la main de Dieu, car le désir de Dieu pour ce monde est qu'il
devienne un monde de saints. S'il est probable que beaucoup risquent d'être
brûlés par le feu, il y en a également qui y seront purifiés. Et c'est
précisément pour cela que nous sommes ici, et c'est pour cela que nous
retournons au Liban.
Référence :
Parole à la
communauté. Archimandrite Sophrony. Pâques2004. N*51 .
Saturday, August 1, 2020
Experiences of Divine Light.
Father George Calciu.
Father George Calciu. |
Gheorghe
Calciu-Dumitreasa (1925-2006) was a Romanian priest and
dissident. He served 21 years in prison during the Communist regime. He
was first imprisoned in 1948, but claimed his 1978 imprisonment was harsher. He
had criticized Nicolae Ceausescu’s repressions and became seen as an
"enemy of the state". Reportedly he suffered beatings and harassment
in prison. He was released from prison due in part to pressure from supporters
such as U.S. president Ronald Reagan. He spent years in exile
in Virginia and ultimately settled there permanently. In the
mid-1980s he preached on the Voice of America and Radio Free
Europe.
After being defrocked by
the Romanian Orthodox Church, Calciu-Dumitreasa became a priest of
the Orthodox Church in America, which never recognised his defrocking. In
1989 he took charge of the Holy Cross Romanian Orthodox Church
at Alexandria, Virginia. In his last years he revisited his native land
several times and met some of those whom he had influenced. He remained
critical of certain Romanian Orthodox bishops to his last day, claiming they
were former Securitate secret police infiltrators.
Calciu-Dumitreasa died
of pancreatic cancer on November 21, 2006 at Inova Fairfax
Hospital in Woodburn, Fairfax County. He was survived by his wife of
over 40 years, Adriana, and their son, Andrei. He was interred at
the Petru Vodă Monastery in Poiana
Teiului Commune, Neamţ County, Romania.
One Sunday I was there in the church of Cernica, officiating at the Holy Liturgy with some monks. At the beginning of the Liturgy Fr. Benedict Ghius (1904- 1990) was there, a very spiritual monk. He had been the spiritual leader (not the organizer) in the Antim Monastery of the Burning Bush, which was a group dedicated to prayer, formed by monks for the sake of the most important intellectuals in Bucharest during the Communist regime. People from the Burning Bush were arrested until the group was exterminated, and many of them died in prison. Fr. Ghius was arrested, too, but he was set free at the same time I was1965. And he gave up everything and entered the Cernica Monastery, where he practiced the Prayer of Jesus. He was perhaps the most loved by God. I never saw him sad or angry.