Saturday, June 25, 2016
The Glorification of the Saints in the Orthodox Church.
This article was written by Fr. Joseph Frawley, a member of the Orthodox Church in America’s Canonization Commission. It was originally published in the April-May 2000 issue of The Orthodox Church Newspaper.
While the glorification of saints in the Orthodox Church has been taking place for nearly 2000 years, few people today are certain about how this really happens. Does the Church “make” a saint?. Are there special panels which decide who can be considered for sainthood?. Are saints “elected” by a majority vote?. Does a person have to perform a certain number of miracles in order to quality as a saint?. The answers to these questions may be surprising to some.
We know that there are several categories of saints: prophets, evangelists, martyrs, ascetics, holy bishops and priests, and those who live a righteous life “in the world.” What they all have in common is holiness of life. Three times in the Book of Leviticus (Ch 11, 19 and 20) God tells us to be holy, because He is holy. We must consecrate ourselves, for we are His people. Saint Peter reiterates this commandment in the New Testament, challenging us to obey God’s commandments and submit our will to His will (1 Pet 1:16). Everyone is challenged to manifest holiness in their lives, for we all must become saints!. This is our special - and common - calling from God. It is not something reserved for the clergy, monastics, or those who are “more pious.” Everyone who has been baptized into Christ must live in such a way that Christ lives within us. “Do you not know,” Saint Paul asks, “that you are God’s temple and that God’s Spirit dwells in you?” (1 Cor 3:16).
Saturday, June 18, 2016
Help me to be born anew
O Consubstantial Trinity.
Saint Nikolai Velimirovitch.
In vain do I try to clarify myself in the muddy river bed, wherein my life flows. I make a vow to You: I shall flow over dry stone, and shall no longer muddy myself. You will see Your face reflected in me, and will recognize it. Your angels will descend into me, and will not sense the descent.
Not a single willow will cast its shadow on my water, and not a single serpent will dare to enter my cool whirlpools.
Just help me to begin over again. I make a vow to You: I shall weave a new garment of new threads. I have tried long enough with my neighbors to sew new patches onto old garments. The patches fall off, the tatters fall apart, and our sordid nakedness makes us blush with shame.
Distinctive ideas concerning the Spirit
which follow the teachings of Scripture.
Saint Basil the Great.
First of all, who can listen to the Spirit's titles and not be lifted up in his soul?. Whose thoughts would not be raised to contemplate the supreme nature?. He is called the Spirit of God, the Spirit of truth who proceeds from the Father, right Spirit, willing Spirit. His first and most proper title is Holy Spirit, a name most especially appropriate to everything which is incorporeal, purely immaterial, and indivisible.
Saturday, June 11, 2016
Art et Création. (2/2)
Métropolite Georges Khodr.
La décadence de l’art suscite le problème de la transfiguration de l’art lui-même. On se demande: est-il possible de sauver la beauté du pouvoir du néant?. Un art divin est-il possible?. Le monde de la beauté et celui de la sainteté peuvent-ils se rencontrer dans une même œuvre artistique, au point de paraître venir du ciel, comme si nous nous étions nous-mêmes rapprochés de la cité du Dieu Vivant dans le ravissement de l’extase?.
L’exemple de Bernanos et celui de l’auteur des Frères Karamazov confirment qu’on peut écrire un roman de la sainteté, que le péché n’est pas l’unique source d’inspiration de l’œuvre littéraire. Si Bernanos s’est lancé dans le roman, c’est parce qu’il avait un message à transmettre. Il a fait œuvre littéraire sans l’avoir cherché. Le souffle de Dieu en toi se transforme en un vent de tempête qui te dévoile des visons auxquelles l’Esprit lui-même te conduit, qui tisse le vêtement de tes noces avec l’univers. «Le Maître divin, comme le dit si bien Maxime le Confesseur, te nourrit, comme dans une eucharistie, par la connaissance du devenir de ce monde». Ici l’art, la prophétie, et la sainteté sont dans une proximité à la limite de la fusion. Le chant grégorien et le chant byzantin ancien étaient de cet ordre-là. Le renoncement à la jouissance musicale a donné à cette musique un accent religieux que recherchent les spirituels de toutes les religions. Dans l’Apocalypse, le prophète voit les quatre animaux et les vingt-quatre vieillards devant l’Agneau, tenant chacun une cithare et chantant un cantique nouveau.
Saturday, June 4, 2016
Art et Création. (1/2)
Métropolite Georges Khodr.
Dans les périodes de crise, on espère et attend beaucoup des créateurs, des hommes qui, comme le Christ, viendraient marchant sur les eaux de notre existence tourmentée, afin d’y substituer une existence qui sauve.
Parler de création signifie que l’existence n’est pas statique, qu’elle n’a pas été donnée une fois pour toutes, sous une forme complètement et définitivement achevée, mais que nous y avons aussi notre part. Toute autre définition de la création la diminuerait, la réduirait à néant. Si Dieu avait fixé l’univers de manière à ne laisser à l’homme que le soin d’organiser la matière et de fabriquer des objets, de rassembler les couleurs et d’harmoniser les mots, si ce qui existe n’était que l’effusion d’une pensé ou la réalisation d’un plan préconçu-en ce sens que Dieu lui-même donnerait leur valeur aux choses et à leurs contraires-, nous ne serions alors que d’habiles artisans, non des créateurs. En revanche, si l’homme se tient face à Dieu en l’interrogeant, et si Dieu lui-même attend de lui ce dialogue et, plus encore, une participation dans un monde inachevé, alors cette étude est opportune et nous sommes engagés dans une réflexion théologique difficile à esquiver.