Saturday, November 25, 2017

The Goal of Earthly Life: Prayer.
Archimandrite Touma Bitar

     
Church of the Nativity of the Mother of God,
Douma- Lebanon.
  He came to me with the question, "I do not pray very much lately. I think I'm falling into negligence. What should I do to bring my prayer back?"
      If you truly want to bring your prayer back, then you are able to do this in an instant. Through prayer you acquire prayer. Prayer is an act of will. Pray regularly. A little or a lot? It doesn't matter. With feeling or without feeling? That doesn't matter either. You begin with the body, with words and motions. What's important is that you do it attentively. Don't be hasty and don't be slow. Don't raise your voice and don't hush it. Be moderate. Put your mind on what you are saying, on each word. Understand what you are saying.

Saturday, November 18, 2017

L'ENTRÉE AU TEMPLE de LA MÈRE DE DIEU
SAINT TIKHON DE ZADONSK.

D'après les écrits des Saints Pères et des auteurs dignes de foi.

Lorsque la toute-pure et toute-bénie Vierge Marie et Mère de Dieu atteignit l'âge de trois ans, ses parents, les justes Joachim et Anne, se souvinrent que du temps de leur stérilité, ils avaient promis à Dieu de Lui consacrer l'enfant qui allait naître. Ils décidèrent donc de réaliser leur promesse et invitèrent tous leurs parents dans leur demeure de Nazareth. Et c'est ainsi que se rassemblèrent les membres de la race royale de Joachim et ceux de la lignée sacerdotale d'Anne, accompagnés d'un chœur de jeunes filles réuni pour l'occasion. On prépara des cierges en grand nombre et la toute-pure Vierge Marie fut revêtue d'ornements royaux.
Il convenait de surcroît, comme le fait remarquer Saint Théophylacte de Bulgarie, que la divine enfant fit au temple une entrée digne de sa condition.
Tout ayant été organisé pour une entrée au temple toute de gloire et d'honneur, le cortège se mit en marche pour les trois jours de voyage qui devaient le conduire de Nazareth à Jérusalem.

Saturday, November 11, 2017

Évènements dans la vie de Saint Jean le Miséricordieux.


 c’est peut-être Jésus Christ, mon Sauveur, qui vient à dessein de me tenter.

Après l’invasion des Perses pour Jérusalem, une grande multitude de gens se réfugiaient à Alexandrie. Un de ces réfugiés, voyant quelle était l’extrême compassion du saint patriarche Jean, pour les pauvres, résolut de le tenter et un jour qu’il allait à l’hôpital visiter les malades ainsi qu’il faisait toujours deux ou trois fois la semaine, il l’aborda avec un méchant habit et lui dit qu’il le priait d’avoir pitié de lui qui était un pauvre réfugié. Sur quoi, le saint commanda à son aumônier de lui donner six pièces d’argent. Les ayant reçues, il alla changer d’habit et vint par un autre côté à la rencontre du bienheureux patriarche et se jetant à ses pieds lui dit : Je suis dans le plus grand besoin, ayez pitié de moi, je vous en supplie. Alors, il commanda à son aumônier de lui donner six pièces d’or. Quand il fut un peu éloigné, cet aumônier dit à l’oreille du saint : Je suis sûr, Monseigneur, que celui-ci a reçu deux fois l’aumône. Mais il fit semblant de ne pas l’entendre et cet homme étant revenu pour la troisième fois demander encore, l’aumônier tira doucement le saint patriarche pour lui faire remarquer que c’était le même et alors, cet ami de Dieu qui était véritablement miséricordieux et charitable lui dit : Donnez-lui douze pièces d’or, car c’est peut-être Jésus Christ, mon Sauveur, qui vient à dessein de me tenter.

Saturday, November 4, 2017

“To raise good children, you need to love each other.”



     On a pilgrimage to the Monastery of St. Arsenios the Cappadocian, my wife and I made, when we lived in Greece for a year, we sat down to speak with Fr. Theoklytos, a very gentle, humble and surprisingly humorous elder of the monastery. Although we did not yet have children at the time, my wife asked the elder how we could be good parents if, God willing, we were to have children one day.
     The Elder paused, then looked up at us with his gentle and disarming gaze and said, “To raise good children, you need to love each other.” We will never forget the simplicity and conviction with which he answered a question we thought would require a complicated answer.

Saturday, October 28, 2017

La prière, baromètre de notre vie spirituelle.
Père Boris Kholtchev, confesseur de l’époque Soviétique.


   
Le père Boris disait que si la vie spirituelle est la vie avec Dieu et selon Dieu, la prière en est le baromètre :
    Chacun de nous peut, d'après l'état de sa prière, savoir à quel degré de vie spirituelle il se trouve, quelle est la profondeur et la hauteur de sa vie spirituelle.
    Maintenant, lorsque nous rencontrons quelqu'un nous demandons: «Comment va ta santé?» Les premiers chrétiens demandaient: « Comment va ta prière? »
    Ils savaient que là était l'essentiel. Si la prière se refroidit, alors la vie est troublée, la proximité avec Dieu est perdue.
    Le père Boris rappelait, en suivant la tradition orthodoxe, qu'il existe trois degrés de prière: la prière des lèvres, la prière de l'intellect et la prière du cœur.

Saturday, October 21, 2017

Love does not exist without patience.
Saint Cyprian of Carthage.

   Love is the bond of fellowship, the foundation of peace, the link and strength of unity. It is greater than both faith and hope. It comes before both good works and martyrdoms, and since it is eternal it will always remain with us in God's presence in the realms of heaven.
    But if you remove patience, love no longer endures. Remove the substance of endurance and tolerance and it has no roots or strength to persevere. For this reason the Apostle spoke about love in the same breath as tolerance and patience.

Saturday, October 14, 2017

Lumière de l'icône, lumière qui n'a pas de soir.


Frèsque du  Christ Pantocrator
au Monastère Saint Jean Baptiste, Douma, Liban.


 La lumière de l’icône n'est pas de ce siècle. Elle ne vient pas de l'extérieur éclairer en passant. C'est de l'icône elle-même, des visages des Saints et de la création transfigurée, que se répand une lumière sereine, reposante et joyeuse, comme une grâce et un don du Saint-Esprit: les icônes qui représentent des événements qui eurent lieu le jour ne sont pas plus lumineuses que les autres qui nous montrent des événements qui eurent lieu la nuit. La Sainte Cène, la prière à Gethsémani ne sont pas plus sombres que la rencontre du Seigneur et de la Samaritaine au puits de Jacob, que la Résurrection et que la Pentecôte.

Saturday, October 7, 2017

Praying the Jesus Prayer showed me Christ.


In the midst of a painful health crisis, a simple prayer revealed God’s presence not only in the midst of the writer’s own suffering, but also in the suffering of others.

I am no stranger to physical pain. For years, I have suffered from migraines, endometriosis and hip issues; my epidural failed during labor; and in college, I was hospitalized for two and a half weeks for a complicated case of appendicitis. But the suffering I experienced during my most recent health scare -- portal vein thrombosis, a series of three clots blocking my liver’s main blood vessel -- was different.
    Excruciating and intense, the pain and all that came with it left me disoriented and then reoriented. It moved me to lament and to trust. It brought me suffering, but also mercy.